Voir :


86 p. Cheyne Éditeur
ISBN 2-84116-097-1
Adèle, la scène perdue
Paragraphes intimes et phrases à grandes respirations, ainsi est construite cette narration de Marie Cosnay pour écrire la scène perdue d'Adèle. Sorti de scène, le corps marque ici toutes les pages par son absence et par le désert qui le remplace.
La 4ème de couv : Comment s'y prendre avec soi, avec l'autre, avec l'amour ? Comment vivre quand ne cesse de vous obséder un secret, " quelque chose comme la figure de la mort même serrée dans les plis de la vie " ? Tel est le tourment d'Adèle, dont l'histoire commence par un accident mortel sur une route.
Marie Cosnay alterne ici trois points de vue : la narration simple de l'événement, l'évocation de sa persistance dans la mémoire douloureuse d'Adèle, et le regard de l'écrivain, sa tentative pour nouer les fils du drame et rendre sensible l'énigme d'une vie.
Il s'agit là d'une quête de l'origine. Elle est celle, banale mais poignante, de tout un chacun, dès qu'il s'agit de donner un sens à son existence.

EXTRAIT
"Un homme est venu au croisement de deux routes faire de l'histoire dans mes parages et il est parti. penser que lui, l'homme qui me laissa dans cette hébétude, avait un prénom, Mattéo, des idées, quelque bonté "

Marie Cosnay

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Que s'est-il passé ?
premier livre de Marie Cosnay

Cheyne Éditeur - Collection grands fonds
75 pages - ISBN 2-84116-075-0

l'avis de l'éditeur :
Une femme vit seule avec les deux enfants qu'elle a eus d'un homme maintenant disparu. C'est la vérité de cet amour qu'elle tente de saisir, de reconstituer par fragments. Mais jamais, lui semble-t-il, ses mots ne feront vraiment une "histoire". Sa propre vie lui échappe : c'est comme si elle ne savait plus rien de "ce qui s'est passé".

L'écriture de Marie Cosnay, à la fois rigoureuse et poétique, a ce caractère implacable qui convient à l'expression d'une telle exigence, d'une telle passion de vérité.
J-M. Barnaud

Native de Bayonne au milieu des années soixante, Marie Cosnay ne débute pas dans l'univers de la publication. Nombreuses en effet sont les lignes qu'on peut trouver d'elle dans des revues consacrées à l'expression poétique.


Dans ce premier livre de Marie Cosnay, l'absence de l'autre s'envisage sans visage.

JMG

 

EXTRAIT :
"Je suis étonnée de ne jamais savoir si c'est la désespérance qui me lève à l'aurore, quelle part elle prend à la beauté des rives, ce qu'est pour moi cette beauté qui naît, rougit - rien, peut-être."

Marie Cosnay

 

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