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C.Millet s'explique à Strasbourg |
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Salvador Millet ... |
Quand Dali se tape Millet |
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"Dali avait rencontré Millet. Désormais Millet rencontre Dali".
Dans le premier cas, un certain Angélus nous valait ça. Dans le second, c'est un Opus. |
Pour entendre la belle résonnance de l'ouvrage de Catherine Millet "Dali et moi" , il ne faut pas craindre d'être confronté à l'analyse des inhibitions de Dali. En effet, Catherine emporte qui veut la lire dans l'instabilité des images. Du moins, elle use de ce prétexte pour questionner l'instabilité de la perception, pour questionner...ce qui nous impressionne. Pourquoi pas, à ce détail près qu'avec Catherine Millet, ce qui impressionne revêt forcément des dehors sexués.
Donc voilà, Catherine ne se contente pas de soutenir qu'il n'y a pas d'oeuvre abstraite chez Dali. Elle ne nous offre même pas un nouvel éclairage sur les texte phonétique du maître. Non, Catherine rejoint le peintre afin de nous convaincre que la perception visuelle est insatiable et que l'oeil ne cesse de rejoindre l'organe sexuel. Dénicher ce qui est caché, telle est la raison de cet Opus de Millet qui, pour beaucoup aimer Le Grand Masturbateur, pourrait bien nous livrer prochainement une ode à l'onanisme. |
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Écrire comme... |
Duras quand il s'agit de remplir des pages |
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Si seulement elle n'avait pas écrit qu'elle écrirait si elle avait eu à écrire, nous n'aurions pas à lire Duras si toutefois nous la lisions ! Pas de bol, Marguerite a commis des lignes juste pour soutenir que rien ne pouvait l'empêcher de tenir chapitre. Soit... c'est juste maladif. En fait, Marguerite est une handicapée du stylo. Elle est sujette à une addiction qui fait des mots. Hélas quand Marguerite n'a rien à dire, elle l'écrit quand même.
"Écrire" de Marguerite Duras . ISBN 2-07-039376-3
Symptôme durassique :
Je n'ai jamais pu écrire sans stylo, ou alors avec un feutre. Près de la fenêtre à mon bureau. Pas à la cave, dans ma chambre. Des fois je marque un point, une virgule. Je ne trouverai jamais le paragraphe qui convient , jamais la fin. Quand je m'arrête, je me fais un sang d'encre, et le plus étrange c'est que je recommence, puis je pleure. L'écriture est inconvenante toujours, elle est parterre. On est seul jusqu'à partout, avec elle, ou avec des envahisseurs comme à Lahore. Je dois détruire mes Balzac et bizarrement relever mes lignes. Le texte est un voyage qui m'épouvante. Nulle part. Je n'ai jamais pensé à la lumière du couloir. Je me trompais : elle devait restée allumée.
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le corps à l'affiche
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Allo le 12 ! Il y a de quoi appeler le 15, le 17 et le 18 tant les renseignements sont en dérangement. Pour tout savoir au téléphone, la publicité donne corps au 12.
Au fait, c'est quoi le numéro des réclamations ?
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Toutoutouyoutou, toutoutouyoutou, et tout et tout comme au bon vieux temps de la gym tonic. Pour enterrer le 12, la pub déterre Véronique et Davina, version burlesque.
Jadis c'était pour brûler des calories, aujourd'hui c'est pour brûler des unités ...téléphoniques !
Et moi qui croyais que Freddie Mercury était mort...
Ci-contre les célèbres aérobiquettes télévisuelles devenues méconnaissables
Retrouvez les originales ici
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Voisin de mémé
cet autre "12"ci-dessous
et sans dessous ne craint pas
l'hiver au balcon |
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AH, MAUDIT THUYA !
C'est bien connu : les haies de thuyas font toujours de l'ombre au gazon.
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Mémé est ravie, ravie...
Grâce au 118 008, elle voit ses voisins d'un oeil nouveau : un peu sur la terrasse d'en face et beaucoup pendant la météo de Canal. Du coup, de nouvelles intempéries inondent mémé de bonheur.
Si la fesse du 12 vous navre
Cliquez ici |
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Georges Perros Auteur à suivre
"Papiers collés "
Faiseur de notes et n'ayant rien voulu perdre de ses pensées Georges Perros a semé des phrases partout où ça pouvait se tenir. Puis un jour, tout fut rassemblé. Papier collés en est le bouquet.
Gallimard 216p. ISBN 2-07-070856-X
Henry James Auteur à s'enfuir
Quand la nouvelle fait des longueurs ! pas des longueurs de bassin non... on est loin de la natation avec Henry James, mais il vaut mieux savoir nager cependant car c'est à s'y noyer. Avec lui, les récits n'ont pas de fin. Il faut donc aimer rester sur sa faim. Autant changer de crèmerie.
Ne pas lire d'Henry James " Les papiers d'Aspern " surtout pas. |
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