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| Rencontre avec... |
Vincent Borel pour une doctrine du Salut |
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"La morale de ce livre : il faut un grand désordre pour s'accorder de remettre les choses dans l'ordre."
V. Borel
propos de l'auteur tenus au forum de la Fnac-Strasbourg le 16 mai 2006 |
Pyromanes ou l'impossibilté d'une panne selon Vincent Borel : récit construit sur l'imminence d'une catastrophe écologique, l'ouvrage s'effeuille dans un style où les gamins parlent verlan. Borel en justifie le ton car c'est pour lui une langue aussi verte que celle de la renaissance, avec une imagination et une productivité de nouvelle forme.
L'histoire de Pyromanes est du genre prévisible; les personnages y sont volontiers décrits dans l'outrance et la théâtralité. Mais si l'auteur a tant recours à la caricature, c'est pour nous faire réagir, assure-t-il.
Retenez que ce 5ème roman de Vincent Borel s'amuse de nos peurs contemporaines tandis que l'humanité met le feu à la planète.
en savoir plus sur l'ouvrage |
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Camille Desmoulins
"Je sens fuir devant moi
le rivage de la vie" |
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| Écrire comme... |
Camille Desmoulins dans sa dernière lettre |
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"...j'existe encore et j'appuie ma tête avec calme sur l'oreiller de mes écrits trop nombreux... " (C.Desmoulins).
Dans sa dernière lettre à Lucile où il sent fuir devant lui le rivage de la vie, le révolutionnaire fait ses adieux à sa femme sans manquer de s'occuper de sa mémoire. Ainsi, celui qui avait rêvé d'une république que tout le monde eût adorée, trace en ses ultimes pages les mots de ses regrets. Et ceux-là transpirent de quelques formulations poétiques.
cf : Oeuvres de Camille Desmoulins (tome II). Correspondances. Librairie de la Bibliothèque Nationale. Éd.1874
à sa manière...terminons :
Duodi Germinal - Prison du Luxembourg .Ma Vesta, mon ange, un coin de vue sur le ciel me rappelle nos amours. J'étais libre à dormir, mais l'éveil m'est cruel de ne plus te voir. On me garde au cachot comme si j'étais conspirateur. Mais, console-toi, mon épitaphe se fait plus glorieuse quand mes amis et moi périssons comme les derniers républicains. Je ne suis qu'une lanterne, et l'infâme police qui est ici et n'aura pas la verte cocarde que porte encore mon espérance. Ah ! ma bien aimée, mes mains liées t'embrassent. Garde mon regard mourant qui toujours est sur toi. |
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le corps à l'affiche
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en juin les lunettes font mouche.
Tronches cernées réjouissez-vous, l'effet croisette vient vous sauver !
C'est tout vu, affichez-vous star !
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Dans la série l'essentiel est invisible pour les yeux, voici la tête qu'il faut porter tout l'été. L'affaire tient derrière des vitres bien noires qui doivent se griffer de la patte Chanel, du genre Cannes ou au moins du style Roland Garros.
Si possible, faudra éviter de sourire et ça sera...pâaarfait.
Ci-contre : lunettes Jean-Paul Gaultier
Gros regard pour briller
D'un été sur autre, la solaire se dilate à vue d'oeil. Tout juste si le nez dépasse encore.
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Mouché par la mode, un célèbre insecte accuse le coup. Le people est lui aussi multi-facettes; il agace le moindre buffet où il sait jouer le pique-assiette. Une simple tapette peut suffire à diriger sa carrière.
Mais surtout ...
"...Aussitôt que le char chemine,
Et qu'elle voit les gens marcher,
Elle s'en attribue uniquement la gloire "
Extrait de "le coche et la mouche" par
Jean de La Fontaine
Toute la fable ici
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Anne Godard Auteur à suivre
"L'inconsolable"
Précision de l'écriture sous les effets de la grande marée du passé. Ce roman fait le procès de l'irrémédiable. Anne Godard s'empare ici de la tragédie qu'elle enroule d'un tutoiement narratif et oppressant. Il ne s'agit pourtant que de l'histoire de la part manquante : celle de l'absence d'un être aimé. Pour l'écrire Anne convoque en souplesse la mécanique du temps. Elle révoque les larmes et s'en tient au coeur d'une conscience fermée. A visiter assurément.
Éditions de Minuit 157p. ISBN 2-7073-1940-6
Stéphane Boudy Auteur à s'enfuir
Dépression de l'écriture et...rien de plus ! Récit où le héros trentenaire fait de sa déprime quelques pages régulières pour rendre l'époque plus joyeuse. A part ça, rien de palpitant. Comme quoi...les choses banales peuvent encore tenir chapitre.
Ne pas lire de Boudy " La consolation " surtout pas. |
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